Impressions sur Lyon

Publié le par Armony

Flash back sur une période tragique : la 2nde guerre mondiale

 

Lyon, un passé, une histoire à transmettre aux générations futures.

Ce Vendredi 4 Mai, nous avons visité Lyon dans le cadre d’une sortie scolaire sur le thème de la résistance, du souvenir. Parmi les principales visites et entrevues liées à l’occupation pendant la guerre de 1939-1945, voici celles qui m’ont le plus interpellée.

Nous voici dans le cimetière de la Doua. C’est là que sont enterrés tous ceux (français et étrangers) qui ont succombé à l’ennemi au cours des diverses guerres que notre pays a connues. J’ai été impressionnée, bouleversée par le nombre de croix alignées.

Notre guide nous montre un mur appelé : " Mur des Fusillés " en mémoire des résistants de la Seconde guerre mondiale

J’ai relevé une phrase gravée sur une pierre tombale que je trouve émouvante : " Ici est la tombe de qui n’en a pas " et j’imagine alors les corps de ces braves qui n’ont pas eu de stèle.

Nous voici stationnant devant la maison où un résistant, parmi les plus célèbres, a œuvré pour libérer notre pays ; à cet endroit même où il a été arrêté. Son nom est connu de tous : Jean Moulin. Le guide explique que cette bâtisse était un cabinet médical, elle était donc régulièrement fréquentée. C’est pour cela même que Jean Moulin y faisait ces réunions afin de ne pas éveiller les soupçons.

J’apprends avec beaucoup d’émoi que son arrestation a pour origine la négligence d’un résistant qui n’aurait pas signalé que la Gestapo avait repéré le lieu où étaient déposés les messages dont l’un d’eux indiquait un rendez-vous dans cette demeure. Une plaque commémorative rappelle le nom de cet illustre résistant et les circonstances de son arrestation.

En début d’après-midi, visite du musée de la résistance et de la déportation. Mon choix se porte sur cette visite où l’on trouve beaucoup d’informations sur cette période et, je l’ai donc trouvée fort intéressante dans son ensemble. On y parle du travail des femmes dans la lutte contre l’ennemi, et notamment de Lucie Aubrac, une des figures emblématiques de la résistance féminine. J’observe avec beaucoup de respect et d’admiration sa photo affichée.

Notre visite s’achève par la rencontre avec un résistant qui nous confie sa vie quotidienne à cette époque. Agé de 20 ans en 1940 il débute dans la résistance en distribuant journaux et tracts communistes.

De souche juive et habitant Paris, il s’installe à Lyon près d’un membre de sa famille où il devient le chef du bataillon Carmagnol (groupe de résistants)

Il quitte Lyon pour les Alpes Maritimes suite à l’arrestation de son beau-frère. Une anecdote surprenante : son transfert dans le sud se fait à l’aide de papiers d’identité précisant qu’il a 16 ans alors qu’il en a réellement 22.

Au cours de cette journée le moment que j’ai le plus apprécié est cette entrevue car j’ai été admirative devant ce courage et l’esprit dynamique de cet homme dont on ressent bien l’attachement à faire passer un message de paix pour les générations à venir.

Armony

Publié dans René Char

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